Ce matin, me voila prise d’une immense tristesse, d’une impuissance envahissante.
Depuis 1 an, j’ai pleinement pris conscience que tout peut partir en fumée d’un coup. Une ville, un pays envahis et c’est la vie qui vole en éclats.
Et puis ce dernier séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie…
Deux images…
La première, celle de ce nourrisson à peine né, encore relié par le cordon ombilical à sa mère morte. Cette petite fille sortie des décombres, un miracle dans le chaos…
La seconde photo, celle de ce père tenant la main de sa fille enfouie sous les décombres. Il la tient jusqu’au bout alors qu’elle n’est déjà plus là.
L’immensité de la vie et de la mort.
Et moi, dans mon salon… Prise de sanglots, ne sachant que faire avec cette émotion envahissante et mon impuissance face au drame.
Alors…
J’ai allumé une bougie et j’ai mis de la musique. Carlos Santana, Hermes est le premier titre de l’album. J’ai dansé en laissant les larme couler. Ma façon de communier avec les âmes des défunts. Mon corps parle pour ceux qui restent.
C’est mon cœur d’humaine et de maman qui les prend dans les bras. Consoler, rassurer, où qu’ils soient, ici-bas ou là-haut.
Avec cœur et dans l’espoir…
Bien à vous,
Mathilde