Peut-être auras-tu certainement lu ou entendu quelque part qu’il est bon de préserver un espace personnel dans la maison lorsque plusieurs personnes cohabitent. Ce peut-être un fauteuil, une table de chevet, un bureau, même juste un tiroir. Et un simple tiroir peut faire toute la différence d’autant plus si nous vivons à l’étroit.

Pour les chanceux qui possèdent un extérieur, un rebord de fenêtre avec jardinière ou, Ô luxe suprême, un jardin, on peut ainsi au sens propre comme au figuré cultiver notre jardin intérieur.
Intérieur ou extérieur, des bulles d’intimité auxquelles nous confions nos secrets, nos objets de valeur, nos carnets d’écriture, une pile de livres à lire ou LA barre chocolatée préservée in extremis à savourer dans le calme ambiant si chèrement attendu.
J’ai eu envie de partager avec toi mes réflexions sur l’espace personnel en repensant à l’article écrit en avril 2021 « Mes rituels bonheur du matin »
A la recherche d’une terre d’ancrage
Avec la pandémie de Covid, nous sommes tous partis à la recherche d’un espace personnel, nous avons tous eu envie d’un club privé dans lequel nous serions le seul membre accepté. Personnellement, même vivant en ville avec 2 personnes, je bénéficiais d’un grand appartement et surtout d’un grand balcon avec vue sur le Vercors. Mais pour ceux vivant dans un 3 pièces à 4, 5 ou 6… Sans possibilité de mettre le nez dehors, j’imagine la souffrance endurée.

L’espace restreint dans lequel un recoin salutaire se proposait pour accueillir nos pensées, devenait un trésor, une terre promise. Certains ont écrit pour échapper à la surchauffe des cohabitations, d’autres se sont mis au sport, d’autres encore à semer des herbes aromatiques dans 3 godets posés sur le rebord d’une fenêtre.
Depuis toujours j’ai pu préserver un petit bout de terre au milieu des parcelles communes.
Tout commença avec une table de bureau
C’est l’espace le plus commun que je remets au goût du jour régulièrement depuis l’enfance.
En premier lieu j’y faisais mes devoirs et c’était aussi mon coin créatif. Je dessinais beaucoup et j’aimais voir les crayons et les pastels étalés pendant des heures et des jours entiers sans que personne ne vienne les déranger.
Je passais des heures assise à ma table, appliquée et concentrée sur mon œuvre. Face à moi, une bibliothèque que j’avais posée sur la table contre le mur. En guise de bureau, une planche sur de simples tréteaux. J’avais ainsi sous les yeux les Bibliothèques Roses et Vertes. En tendant simplement la main, je pouvais me replonger dans les aventures de mes héros de l’époque.

J’ai pu préserver cet espace très personnel. C’est une chance dont je suis consciente. Un bureau avec des tiroirs sur lequel je travaille, blogue, dessine. J’ai aussi tendance à entasser et à le transformer en terrible bazar!
Quand il devient impossible à gérer, je le remets totalement en question. Son emplacement, la façon dont je gère ou ne gère pas les documents qui viennent s’ajouter sur la pile en cours de construction.
Souvent il suffit juste de trier le tas de guingois, de l’alléger, de le rendre plus régulier (c’est à dire empiler le tas de cartes postales sur le dessus de la grosse pile de A4 et non l’inverse) pour que les choses s’arrangent. Et c’est mon tas. Mon bazar. Mon lieu rien qu’à moi.
Bon, ce lieu rien qu’à moi est situé en plein milieu de la pièce commune… Alors tout le monde profite malgré lui de ce désordre. Et là, je dois dire qu’un peu de discipline organisationnelle fait des miracles dans la bonne entente de la maisonnée.
Voila donc mon partage du jour. C’est un sujet qui me passionne cette histoire d’espace à soi. Et viens de germer dans ma tête l’idée suivante… Une idée pour donner des idées!
Alors reste connecté et, si tu le souhaites, partages avec nous en commentaire, ton espace à toi!
Pssst! Je t’invite à visiter la chaîne de Xiu House. Une jeune femme au Vietnam qui a créé un jardin d’intérieur dans un coin de son appartement. Fascinant!